Anorexie mentale

C’est l’heure? L’heure de quoi? De se réveiller? De se coucher? De manger? Ah ça c’est sûr, pour manger, y’a du monde. Et puis… C’est toujours les même. A croire que le Monde ne s’essouffle dans sa course que pour nous essoufler à ne pas tourner rond.

Qu’importe. Le Temps passe, et me lasse. Toujours, quelquefois parfois, souvent jamais. Eteignez ces voix qui hurlent dans ma tête. Laissez-moi me replier, me cacher.

Ca vous emmerde hein? Que moi j’ai un coeur, et qu’il batte. Vous aurez beau jouer les acrobates, je ne mettrai pas la main à la pâte. « Et le poète voulut finir poétiquement ». Quelle niaiserie! Refuse la vie, et tu refuseras le monde. J’ai besoin d’aimer je ne sais rien faire d’autre. Et croyez le ou non, dans ce secteur aussi, ça licencie, ca délocalise, ça baffoue les droits de l’homme… Je m’ennuies. C’est long la vie, et puis j’ai pas choisi. S’il te plaît, tiens moi la main, et réveille moi quand c’est fini. Ne t’en vas pas. Ne t’en vas pas!

C’est donc ça? Faut pas de départ, sinon ça part en vrille. T’es vraiment con comme une quille bonhomme! De vous à moi, c’est bien toi qui te caches le plus. Comme tu dois être triste! T’en vas pas! T’en vas pas! Même ça tu vois, je te le dis pas. Je te dis pas quand ton maquillage a coulé, quand tu te jettes dans le vide, je te dis pas que tu vas tomber. Et après j’ai donc l’audace de rappeler. Foutaise. Fournaise cadavèrique, symphonie mélancolique, ce texte va vraiment me foutre la colique. Y’a rien d’orgasmique hein? C’est peut-être que j’ai mangé un truc que je digère pas. Faut qu’j’aille vomir.

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