Aux passantes

Je m’émerveille tant, de toutes ces beautés par la terre données. Par-ci, par-là, poussent des fleurs aux odeurs qui ennivrent le coeur. Plus rarement, elle est lourde de chiendents. Mais nous n’en ferons rien.

Etablir le lien? […]

J’ai voulu me passer de ce romantisme trop romantique. Bien viril, comme ceux de la Rome Antique. Cas pratique numéro trois cent deux… Je ne demande pas que l’on soit trois, mais plutôt, passer mon bras, à ton bras, une seconde ou deux. Ma foi, tu es là toi, jolie fleur. Bien éclose, toute souriante, attachante. Décadente pensée de mon esprit biaisé! Tais-toi donc, pauvre fou! Fou! Fou! Bien sûr que je suis fou! de ces perles que je voudrais enfouir dans mes mains. Demain, de tou cela, il n’en sera rien. Cornélien. Mais tu vois, ça me fait du bien, d’être là, te bouffer de mon regard minable. Même pas de morale à cette fable. D’ailleurs toute cette histoire est ineffable.

A table!

Oui, tu as raison. Poët ne rime plus à rien, voici la faim? (fin?). Il faut se mettre à table.

Je suis barge de ton âme, que je ne sais même pas. Allez! Encore! Dessine-moi ton sourire. Invitation au voyage. Mais dêpechons, avant que ne fâne l’âge. Bleuie ma page. Oui maîtresse, demain, je serai sage. Mais avant, remet moi dans ma cage. Au-dehors, c’est bien trop dangereux. Alors, si fus-je un brin plus valeureux, je t’aurai crié de nous cacher tous deux. Comme des gosses que nous fûmes.

Mal aux yeux, à mon ventre bilieux. Vingt milles lieues sous l’Ether ne suffiraient pas à faire taire les contemplations maladives, d’un poète à une passante.

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