Eh bien voilà. Il semblerait que j’ai à présent
Rattrapé le retard de mes printemps délaissés.
Aujourd’hui, pour la première fois en plein d’ans
Je n’ai pas le cœur à la fête des jours futurs ou passés.
Je m’en moque, à vrai dire
Laissant patiemment mon moi d’adulte éclore.
Sans amertume, sans réticences,
Bien au contraire, je l’ai tant attendu
Que quand j’y pense,
Je ne l’attendais plus,
Pensant être un de ces Peter Pan moderne.
De toute façon, on n’est pas mieux qu’un tas de névroses
Si bien qu’à présent, lorsqu’avec mes congénères je glose,
Je cause aussi à leur Hydre de Lerne.
Bon, et après ?
Ne pouvons-nous pas tout simplement nous dire
Que nous sommes tous bien faits
Et que, sans nous mentir,
Nous avons tant à nous dire
A nous découvrir,
Ici ou là-bas,
Dans telle ou telle dimension
Nous sommes tous frères ici-bas
Et nous avons bien trop éludé la question.
Et bien voilà, il semblerait qu’en ce jour de mon quart de siècle
Plus deux ; je me moque de devenir vieux.
Mais il faut encore, toujours, que je me hâte au mieux
Car je n’aurais jamais de tout un siècle
Pour mettre le Grand Monde dans mes poches
Pour rencontrer des gens d’avec qui je serai proche
Sans pourtant beaucoup de mots,
Juste avec le cœur, comme c’est beau.
Happy Bday !