S’envoyer en l’air

S’envoyer en l’air ça a toujours un peu le goût de l’aventure. Avec de la hauteur sur les choses, paraît qu’on voit plus loin. Sur les ailes d’un oiseau, paraît qu’on va plus loin. Encore faut-il s’en trouver un qui ne battra pas de l’aile. Un truc fiable quoi. Parlez vous la langue des oiseaux ? Arf ! Vous savez il y a déjà tant de mots, qui ont été prononcés avec du vide, des mots de verre, fragiles, qu’on jette en l’air et qui finissent souvent par nous retomber sur le dos. La chair est triste, quelqu’un l’a t il déjà dit ? Pas bien haut en annees mais l’impression d’avoir vécu, subi,enduré, plus d’une vie. Plus d’une nuit à cauchemarder pour ne pas avoir vu les rêves se révéler. Et si c’était maintenant ? Si c’était écrit? Tout est écrit. I believe. I can fly. A vot’ santé. Mondus nostrum. Et s’il le faut on ira l’écrire sur tous les murs de la lune, sur les parois de toutes les étoiles, pour que tous les anges déchus n’aient qu’à lever la tête pour s’en apercevoir. Et finalement une fois encore les lignes défilent sans que la plèbe n’y comprenne rien, pensant que les mots sont comme gifi, sont justes là pour faire joli. Que nenni. C’est juste un peu difficile de lire plongé dans la nuit. Tout ça juste pour y croire. Croire au nouveau monde, aux soldats, aux conquérants, au couple royal appelé pour reconstruire le monde. From K.S to KT, with love

Laisser un commentaire