Fluctuat nec mergitur

Deuxième mort

Et renaissance

Vois ce phénix encore

Renaître dans son essence

Chrysalide translucide

En chute libre dans le vide

 

La vie frappe à la porte

Ou bien l’on frappe à la porte de la vie

Va-t-on ouvrir cette sorte

De tombe profane qu’il faudra qu’on oublie ?

Les mystères éclatants

Ont quelque chose de moins sanglant

 

Que la cécité matinale.

Trouve ta place dans le monde

Et, comme une goutte sur l’onde

Créé autour de toi des spirales

Qui s’entrechoquent avec grâce

Dans la fraternité et l’unité.

 

Vieux frères humains

L’heure est venue ce matin

De répondre à l’appel des cieux

De rechercher les dieux

Qui sommeillent-en nous

Tous. Et que tourne la roue.

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