Venir ici, c’est rencontrer la part la plus animale de soi
Du monde, des autres. Séjour en forêt primaire.
Comme les arbres alentours, remettre ses racines en terre.
Quel beau défi lorsque l’on cherche le chemin droit.
Se laisser repiquer à l’autre bout du globe,
Voilà le défi majeur de cette Guyane
Là, il n’est plus question d’habiller ses défauts d’une robe
Ils la déchirent au contact des lianes.
On pense là-bas, au port, aux proches que l’on laisse
Sans même savoir dès lors qu’on y laissera une part de nous-mêmes
De nos jeunes années pour certains, de notre liaisse.
Faire des paris sur les récoltes que l’on sème.